Le LDL n’est peut-être pas aussi nocif qu’on le pensait, ce qui amène les chercheurs à reconsidérer l’approche unique de la gestion du cholestérol.

Pendant des décennies, le cholestérol à lipoprotéines de basse densité (LDL) a été communément appelé « mauvais cholestérol » en raison de son association avec des risques accrus de maladies cardiovasculaires (MCV), telles que les crises cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux (AVC).
Cependant, une nouvelle étude portant sur plus de 4 millions de personnes en Chine remet en cause cette croyance, suggérant que le LDL n’est peut-être pas aussi nocif qu’on le pensait – du moins, pas pour tout le monde.

Les recherches menées par le Dr Liang Chen et ses collègues révèlent un tableau plus nuancé. Alors que des niveaux élevés de LDL sont liés à une mortalité accrue dans certains groupes, ils ne présentent pas le même risque pour d’autres, ont-ils constaté. La relation entre le taux de LDL et la mortalité varie considérablement en fonction du risque de maladie cardiovasculaire et de l’état de santé général de l’individu.

Cette étude a montré que l’association entre le LDL-C et la mortalité variait selon les cohortes de risque ASCVD (maladie cardiovasculaire athérosclérotique), ce qui suggère que des objectifs de contrôle lipidique plus stricts pourraient être nécessaires pour les personnes présentant un risque ASCVD plus élevé et celles atteintes de diabète.

Ces résultats suggèrent de reconsidérer l’approche unique de la gestion du cholestérol. Au contraire, des stratégies de traitement personnalisées pourraient être essentielles pour gérer efficacement le cholestérol et améliorer les résultats en matière de santé.

Ne vous culpabilisez plus en mangeant vos œufs !!!
D’autant plus que le cholestérol est absolument indispensable à l’organisme, constituant des membranes cellules, du cerveau (60%), nécessaire à l’élaboration des hormones stéroïdes dont les hormones sexuelles font partie, constituant de la bile nécessaire à la digestion des lipides,…..