Le Framboisier, de son nom latin Rubus idaeus, fait partie de la grande famille des Rosacées, au même titre que les roses ou d’autres arbres fruitiers tels le pommier, le poirier, l’abricotier …
Le framboisier nous procure bien évidemment les délicieuses framboises, mais c’est également une plante médicinale utilisée en phytothérapie et gemmothérapie.
D’un point de vue nutritionnel, la framboise est peu calorique, pauvre en protéines et en lipides. Elle contient des glucides dont le glucose, le fructose, le saccharose et le sorbitol aux propriétés laxatives. Elle est riche en fibres dont les pectines. Cependant, après la récolte la framboise synthétise une pectinase, enzyme qui va diminuer le pouvoir gélifiant de la pectine.
La framboise apporte entre autres de la vitamine C, du manganèse, des anthocyanes.
D’un point de vue médicinal, elle facilite la digestion, elle est tonique, rafraîchissante, laxative. Elle a une action dépurative, sudorifique et diurétique.
Conseils pratiques : la framboise est très fragile, il vaut mieux la déguster immédiatement après la cueillette ou le jour de l’achat. Pour en faire des confitures, il faut également les préparer le plus vite possible après la récolte afin de bénéficier de l’effet gélifiant des pectines avant qu’elles ne soient détruites par la pectinase citée plus haut.
En phytothérapie, c’est la feuille de framboisier que l’on utilise sous forme d’infusion (usage interne) ou de décoction (usage externe) pour ses propriétés astringentes, relaxantes du muscle utérin (c’est une propriété spécifique au framboisier), dépuratives, diurétiques, sudorifiques et hypoglycémiantes.
Pendant la guerre, les feuilles de framboisiers fermentées étaient utilisées en remplacement du thé.
La gemmothérapie utilise les jeunes pousses de framboisier principalement pour la sphère gynécologique, notamment pour soulager les règles douloureuses.
