Food Sources of Protein

L’actualité rejoint mon calendrier puisque le récent communiqué de l’OMS arrive juste avant la formation sur les protéines.

Ce communiqué de l’OMS nous effraie en nous annonçant que la viande rouge et la viande transformée seraient cancérigènes.

Concernant la viande rouge, il s’agit ici de bœuf, veau, porc, agneau, mouton, cheval et chèvre, sans aucune précision sur leur mode ou le lieu d’élevage, donc l’utilisation ou non d’hormones (les USA autorisent l’utilisation d’hormones), d’antibiotiques…

Pour ce qui est de la viande transformée, l’OMS entend la viande transformée par salaison, maturation, fermentation, fumaison ou autres processus permettant d’en rehausser la saveur ou d’en améliorer la conservation. De nouveau, pas de détail concernant les processus de fabrication de ces produits. Il y a un monde entre un jambon artisanal AOP tel que le Culatello di Zibello italien ou le Bellota espagnol et le jambon vendu dans les supermarchés. Entre ces deux extrêmes, on peut trouver toute une gamme, allant du moins cher au plus onéreux, la qualité étant souvent liée au prix.

Nous ne savons donc pas, après lecture du compte-rendu du rapport quelles viandes sont incriminées. Si le CIRC (Centre International de Recherche sur le Cancer – OMS) se base sur une consommation moyenne, on peut imaginer que la source principale de viandes et produits carnés concernés par cette étude est agro-industrielle. Quels sont donc les éléments cancérogènes dans la viande ? Le fer héminique comme l’indique le CIRC ou bien les additifs, nitrates, conservateurs, colorants…. ajoutés par les industriels ? Je me pose la question.

Même s’il est vrai que la consommation actuelle de viande et produits carnés atteint des sommets inégalés, la solution du végétarisme pour tous n’est à mon sens pas la bonne. Tout d’abord car l’homme est omnivore et la viande et les poissons apportent des nutriments que les végétaux ne peuvent nous fournir, et ensuite, si on veut repenser l’agriculture et diminuer notre dépendance aux intrants phytosanitaires (engrais chimiques), nous aurons besoin du fumier fourni par le bétail.

En conclusion, consommons moins de viande mais de meilleure qualité, n’ayons pas peur de demander à notre boucher d’où vient la viande qu’il nous vend, ou achetons-la directement chez le producteur (solution plus difficile car ils ne sont pas nombreux à pratiquer la vente directe).

Si vous voulez approfondir vos connaissances concernant les protéines alimentaires, les avantages et inconvénients des protéines animales et végétales, savoir comment équilibrer au mieux une alimentation végétarienne ou végétalienne, je vous invite au prochain séminaire « alimentation-santé » lors duquel, dans le respect des convictions et philosophies de chacun, j’aborderai  ces thèmes.

A l’issue de ce séminaire, les omnivores pourront apprendre à choisir les protéines animales les plus saines, les végétariens et végétaliens sauront comment les remplacer au mieux et éviter les carences.

Vous pourrez déguster des recettes originales qui vous aideront à varier votre consommation d’aliments protéinés.

Quand ?             le mardi 17/11/2015 à 19h30

Où ?                      Rue Rivelaine 42, 1428 Lillois (suivre les indications Chapelle Orthodoxe)

Combien ?          20 €, dégustation comprise

Inscriptions :     info@floralternative.be ou 0499.16.64.92